Le SNT pour la "prime police" des Policiers Territoriaux !

 

Nos collègues de la Police municipale (PM) représentent 1.8% de la FPT.  

Ils sont aujourd’hui 26 000 policiers municipaux et gardes champêtres.

Agents, chefs de service et directeurs de PM représentent la troisième composante des forces de sécurité intérieure avec la gendarmerie et la police nationale. Placés sous l’autorité du maire, ils interviennent au sein des communes ou des intercommunalités pour effectuer des missions de prévention, de surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publiques.

La Première ministre a valorisé le rôle de nos collègues lors des émeutes urbaines, souvent en première ligne. Elle souhaite accroître leurs compétences en permettant aux agents des polices municipales de réaliser des actes de police judiciaire sans se substituer aux services de l’État.

Pourquoi tant de décalage entre les mots et les actes ?

Face aux grandes difficultés de recrutement, et alors que 11 000 agents doivent être recrutés d’ici à 2026, France Urbaine avait proposé une trentaine de propositions en mars dernier.

Le projet du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques ? Sous couvert d’un pseudo Rifseep, faire disparaître l’indemnité spéciale mensuelle de fonctions (ISMF) dite « prime police ». Avec elle, c’est toute la notion de dangerosité et de pénibilité des missions réalisées par les policiers municipaux qui prendrait fin, tout comme les spécialités des brigades, notamment cynophiles ou équestres, qui ne pourront plus être monétisées par le biais de la prime IAT (Indemnité d’Administration et de Technicité). Tous les syndicats ont rejeté ce projet de réforme.

Rappelons que les primes ne comptent pas pour la retraite. Rien ne justifie de ne pas attribuer une prime ISMF pour tous, comptant pour la retraite et au même taux que les sapeurs-pompiers, également agents territoriaux.

D'importantes négociations ont lieu en ce moment avec Dominique Faure, la ministre des Collectivités territoriales. Outre l’alignement de la prime police à 28.5% comme celle versée aux policiers et aux gendarmes nationaux et son intégration dans le calcul des retraites, le SNT- CFE CGC réclame pour les PM, comme pour tous les collègues territoriaux dont les grilles sont écrasées, une réduction de la durée des échelons et une promouvabilité plus rapide dans chacun des cadres d’emploi.

De même, il n’est pas envisageable de recruter 11 000 agents sur 3 ans sans profondément revisiter les concours ni sans faire évoluer la formation initiale et continue. À défaut, mécaniquement, les niveaux de sélection baisseront.

Le SNT-CFE CGC soutient ses collègues policiers municipaux et gardes-champêtres.


 

Une question ? --> Formulaire de contact

Nom

E-mail *

Message *