Nous confions la prunelle de nos yeux, nos bambins, à des perles, des
dames, plus rarement des messieurs, qui prennent soin, éduquent,
veillent… sur nos enfants des maternelles.
Les ATSEM ont fait leur rentrée : avec un manque d’effectif criant dans la plupart des collectivités, un manque de moyens, un manque de reconnaissance.
Voilà le constat.
Que faire ? notre syndicat, force de propositions comme d’habitude a des idées :
- Faire évoluer leur salaire
- Valoriser le métier : le faire passer en catégorie B (comme les auxiliaires de puériculture)
- Faciliter le recrutement et donner des perspectives d’évolution de carrière : permettre des systèmes de VAE (validation des acquis de l’expérience) pour accéder au grade d’ATSEM, notamment pour les Adjoint.es Techniques qui « font fonction » d’ATSEM depuis des années
- Reconnaître la pénibilité du métier (conditions, horaires, jours de sujétion, rémunération, formations…)
- Anticiper les fins de carrière douloureuses : il s’agit d’un métier qui use. Permettre un changement de filière facilité et l’anticiper avec des formations
Ces « trésors oubliés de la Maternelle », ainsi que le Président Macron les
a très justement nommés… les ATSEM doivent être dans des écrins :
valorisés, reconnus.
Combien d’autres intervenants auprès de nos enfants ont fait une nouvelle rentrée, difficile, désespérante ? les assistant.es maternelles (dans certaines collectivités, leur salaire n’a pas évolué depuis 30 ans !), les adjoint.es techniques, la filière animation, les auxiliaires de puériculture, les éducateurs… Nous aurons l’occasion de leur consacrer des dossiers spécifiques.
En attendant, on vous souhaite… de « tenir bon » après cette rentrée plus ou moins facile.
Avec notre soutien. Fidèle. Et toute notre énergie pour défendre notre droit à travailler dans de bonnes conditions.