Édito Rentrée 2024
Chers collègues,
Cette rentrée 2024 s’ouvre sous le signe de la rigueur budgétaire, une obsession comptable qui frappe de plein fouet les trois fonctions publiques.
Hier encore, un rapport signé IGAS et IGF, commandé par le Premier ministre, nous rappelle l’absurdité de cette logique aveugle : traquer les absences des agents publics, qu’elles soient médicales ou pour autres motifs légitimes.
Ce rapport propose d’allonger le délai de carence, se félicitant de l’existant tout en s’étonnant de l’explosion de l’absentéisme.
Plutôt que de chercher les causes de l’absentéisme, ce rapport comptable ignore les réalités du terrain.
Au SNT, nous accompagnons des agents désireux de travailler, mais qui se retrouvent face à une administration incapable de les orienter correctement, faute de moyens humains.
Mis au placard, sans accompagnement, certains restent chez eux des mois, parfois des années, malgré leurs demandes répétées pour reprendre leur poste.
Pendant ce temps, dans les collectivités, les agents RH sont débordés et trop peu nombreux, les médecins de prévention manquent à l’appel et la lutte contre le harcèlement ou les mises au placard reste, trop souvent, un affichage sans réelle volonté de changement.
Les agents publics aiment leur travail. Chaque jour, ils se lèvent pour servir le public avec dévouement. Ce ne sont pas des numéros à caser dans des cases budgétaires, mais des personnes, une richesse inestimable pour notre société.
Vouloir effacer les spécificités des trois fonctions publiques, c’est nier ce qui fait leur force et leur identité.
Comment rendre la fonction publique attractive si on lisse ses différences et ignore ses réalités ?
Nous, au SNT, nous sommes sur le terrain, déterminés à construire un service public fort et efficace.
Prendre soin des agents publics, c’est une évidence, mais visiblement, il faut encore la rappeler.
Bonne rentrée à toutes et à tous.
Cette rentrée 2024 s’ouvre sous le signe de la rigueur budgétaire, une obsession comptable qui frappe de plein fouet les trois fonctions publiques.
Hier encore, un rapport signé IGAS et IGF, commandé par le Premier ministre, nous rappelle l’absurdité de cette logique aveugle : traquer les absences des agents publics, qu’elles soient médicales ou pour autres motifs légitimes.
Ce rapport propose d’allonger le délai de carence, se félicitant de l’existant tout en s’étonnant de l’explosion de l’absentéisme.
Un paradoxe qui masque un aveuglement déconcertant.
Plutôt que de chercher les causes de l’absentéisme, ce rapport comptable ignore les réalités du terrain.
Au SNT, nous accompagnons des agents désireux de travailler, mais qui se retrouvent face à une administration incapable de les orienter correctement, faute de moyens humains.
Mis au placard, sans accompagnement, certains restent chez eux des mois, parfois des années, malgré leurs demandes répétées pour reprendre leur poste.
Pendant ce temps, dans les collectivités, les agents RH sont débordés et trop peu nombreux, les médecins de prévention manquent à l’appel et la lutte contre le harcèlement ou les mises au placard reste, trop souvent, un affichage sans réelle volonté de changement.
Les agents publics aiment leur travail. Chaque jour, ils se lèvent pour servir le public avec dévouement. Ce ne sont pas des numéros à caser dans des cases budgétaires, mais des personnes, une richesse inestimable pour notre société.
Vouloir effacer les spécificités des trois fonctions publiques, c’est nier ce qui fait leur force et leur identité.
Comment rendre la fonction publique attractive si on lisse ses différences et ignore ses réalités ?
Nous, au SNT, nous sommes sur le terrain, déterminés à construire un service public fort et efficace.
Prendre soin des agents publics, c’est une évidence, mais visiblement, il faut encore la rappeler.
Bonne rentrée à toutes et à tous.